We Faw Down - série

les Progrès de l'immobilisme - série

les 4 Canicules

 

À New York, dans le quartier de Harlem, au cours du mois de juillet 1964, une grande agitation suit l’assassinat d’un petit nègre de 15 ans par un policier blanc. 

Le flic n’était pas en service. L'adolescent, paraît-il, avait un couteau. 

C'est un drame évidemment, mais qui, à Harlem, sans être ordinaire, n'a rien d'inédit. 

undying Love

vitaNONnova / Black Panther Party - Audio

Legacy Room

Like a Few Concessions

Bobby Was an Engineer

Bobby Lived in Oakland

Bobby Saw About You

Bobby Got His 9

There Is No Room

a Long Take For a Brief Merger

Kwame Ture - Free Huey! - 1968 Feb. 17 - Oakland - US

Eldridge Cleaver, vNn #1

H. Rap Brown - Free Huey Rally, 1968 Feb. 17

 

Eldridge Cleaver voice: I give you Rap… Rap Brown… Rap… Rap… Rap…

[applause]

First of all, I'd like to start out by thanking brother Cleaver and the Black Panther Party for Self Defense. See, unlike America would have us believe, the greatest problem confronting this country today is not pollution and bad breath.

[laughter]

You Bitch !

 

Toujours en noir avec des trucs noirs.

Mince... J' l'aimais pas.

C'est fini.

Et en fait... J' disais : "Arrête t'as déjà cassé une de mes déco l'autre fois "

Et lui il disait : Baisons maintenant, baisons !

Les jumeaux étaient sur le balcon.

Tu vois... Y m' voit dans la salle d'eau...

Y fait : "Amène toi", j' fais bah.

Y m' fait : "pfouh... Ba une nuit...

Mais rêve. Non "

De toutes façons, avant moi, y me regardait même pas,

il était avec une de mes amies, Maggi.

Watt's To Be Done

 

IL YA ENCORE DES QUESTIONS / WATT'S TO BE DONE (?) / (VLADIMIR ILLITCH)

Legacy

 

Kif choune caille skeud tise pécho damoche gorette meuda zeub

Bouillav fucker pinave iatchbi plombe rumo teupo cipote

Poumons pounechave quène réti chatte rovers tchoutchs

Breusch deban barka  ropoi béflan miaou les eins

Beubon pillav taupe racler bossu

Nique sa race zouz crame gun pouchka

Stomba boule cainfri négro fima rillette 

S'est fait chirer rabzouille braquo canon quécla

La go jenjen téci dama de pref neufoui neutu

Schmitts camé 8.6 clovis quesca teillbou kro payotte macoumé ness 

Une situation Huey P Newton, vNn #2

Stokely Carmichael - Free Huey Rally, 17 Février 1968

Ce soir, nous devons parler de plusieurs choses. Nous sommes ici pour célébrer l’anniversaire de Huey P. Newton. Nous ne sommes pas ici pour l’honorer en tant qu’individu, mais en tant que membre de la communauté noire, quel que soit l’endroit où vivent ses membres aujourd’hui.

[applaudissements]

aujourd’hui... aujourd’hui.

Si l’on parle de notre frère Huey Newton, il faut parler du combat du peuple noir, non seulement aux Etats-Unis, mais partout dans le monde. Newton est devenu un symbole de cette lutte que notre peuple livre pour pouvoir survivre à l’Amérique.

Stokely Carmichael - Free Huey Rally, 1968 Feb. 17

Tonight we have to talk about several things. We’re here to celebrate brother Huey P. Newton’s birthday. We’re not here to celebrate it as Huey Newton the individual, but as Huey Newton part and parcel of black people wherever we are on the world today… 

[applause] 

today… today.  

And so, in talking about brother Huey Newton tonight, we have to talk about the struggle of black people, not only in the United States, but in the world today, and how he becomes part and parcel of that struggle, how we move on so that our people will survive America. All right 

récurrences du discours

 

WHITE: 120 (Whites - Honky - Honkies - Honkey - He - His - They - Their)

BLACK: 55 (Black(s) - Black man - Black men - Black people - Black community - Black ghetto - Black nationalism - Black united front - Black power - Blackness)

NEGRO: 5

PEOPLE: 135 (People - Black people - Peoplehood)

WE: 538 (Us - Our)

RACE: 10

aria du discours de Stokely Carmichael

une Situation Huey P. Newton vNn #2 - structure du discours

petit Livre bleu

Strange Fruit lyrics

Songwriters: WIGGINS, DWAYNE P. / PEARL, MAURICE / ALLAN, LEWIS

Southern trees bear strange fruit

Blood on the leaves and blood at the root

Black bodies swinging in the southern breeze

Strange fruit hanging from the poplar trees

Pastoral scene of the gallant south

The bulging eyes and the twisted mouth

The scent of magnolia sweet and fresh

Then the sudden smell of burning flesh

Here is a fruit for the crows to pluck

for the rain to gather, for the wind to suck

for the sun to rot, for the tree to drop

Polyptych Bobby Seale, vNn #3

Pigs On A Hot Tin Roof

Fred Hampton - C'est une lutte de Classes, nom de dieu !, Novembre 1969

 

Discours prononcé en novembre 1969 à la Northern Illinois University de DeKalb (Illinois)

Adapté de l'anglais (U.S.A.) par Harold Manning avec la collaboration de Jennifer Gay, mars 2012

Ce que nous allons essayer, c'est de débattre pour éveiller les consciences. Nous voulons partager plus d'informations. Ça ne sera pas une tâche facile. Joan, notre sœur, vient de nous offrir selon moi un très beau discours. Chaka Walls, notre ministre-adjoint de l'Information, voilà justement son travail : informer. Mais moi aussi, je vais tenter de vous informer.

Fred Hampton - It's A Class Struggle Goddammit!, November, 1969

 

Speech delivered at Nothern Illinois University, November, 1969

What we're going to try to do, is we're going to try to rap and educate. We're glad to try to throw out some more information. And it's going to be hard to do. The Sister made a beautiful speech as far as I'm concerned. Chaka, the Deputy Minister of Information, that's his job--informing. But I'm going to try to inform you also.

Tribute To Fred Hampton, vNn #4

d'après Soul On Ice - Eldridge Cleaver

je voudrais› avoir touche 5 cents pour chaque pied au cul que je ai colle à une pute je serais tellement riche maintenant que vous les nases vous devriez déposer vos demandes six mois› à la avance pour› obtenir le droit de me apercevoir les femmes noires prennent la gentillesse pour de la faiblesse laisse leur la plus petite ouverture et tu vas› au tapis je les déteste les putes noires ne on peut pas leur faire confiance comme aux blanches› et si tu essaies› elles ne apprécient pas› elles ne savent même pas quoi faire avec ça autant poupouner un cobra ce qui est sûr toutes les femmes noires

discours du Parc Gilbert Vilers

D'où l'on vient

Parlons d'intégration, d' "intégration des immigrés"

Pour s’intégrer, il faut premièrement être de quelque part, venir de quelque part, deuxièmement rejoindre une autre espace géographique et humain et troisièmement, en le rejoignant, le transformer tout en étant transformé par lui.

Et l'intégration n'est pas l'opération du hasard. Il faut garder cette évidence en tête pour ne pas oublier les 4 vérités de l'intégration.

Ce que nous mangeons

Il n'y a pas si longtemps, en France, ce qui séparait nettement les plus pauvres du reste de la société, c'était la faim. Les plus pauvres souffraient de la faim et voilà avant tout ce qui les distinguait. Ils manquaient de nourriture pour leurs enfants et pour eux. La première de leurs revendications était toujours le pain.

Désobéir à la bienfaisance

Plus de justice, plus de dignité et d'humanité. Améliorer le monde et notre condition dans le monde : nous n'y parviendrons pas sans avoir renoncé à certains avantages. Nous devrons par exemple en finir avec l'aide sociale. Nous devrons nous détourner des services sociaux, nous devrons nous défaire de leur assistance et cela au plus vite.

Peut-être que beaucoup d'entre nous pensent que c'est une décision impossible, presque suicidaire, mais il faudra renoncer à ces aides et je vais vous expliquer pourquoi !

Nous portons des solutions qui changeront les manières de penser

Les solutions, les formes d’organisation de la vie que nous portons changeront non seulement notre vie mais aussi nos façons de penser.

Pourquoi aurions-nous peur d'un changement ? Il faut cesser d’avoir peur. Ce qu’il y a à perdre est en réalité destiné à être perdu et ce qu’il y a à gagner c’est de sortir enfin du trou noir social et politique où nous nous trouvons.

Est-ce que nous voulons vivre dans des ghettos ?

Dans les cités, la tentation de vivre replié est forte. Exaspérés par les contrôles policiers, humiliés par les réflexions racistes, gênés par la gêne des autres, affolés par la peur que l'on suscite en dehors de la cité, on finit par choisir de n'en plus sortir. C'est-à-dire que l'on fait ce qu'il est attendu que l'on fasse : rester cachés.

Sous prétexte que la cité nous sauve des humiliations que l'on subit sitôt qu'on en sort, faut-il volontairement s'y enfermer ? Quel jeu fait-on si l'on accepte de circonscrire nos mouvements aux seules limites du quartier ?

Comment nous parlons

Nous devons considérer le langage que nous employons.

Pour nous protéger, pour nous mettre à l’abri, nous construisons des façons de parler que nous disons à nous. Elles nous permettent de nous sentir entre nous, à condition cependant que nous les modifiions et les réapprenions en permanence.

Pourquoi ?

Parce que, d’une part, elles sont très vite récupérées et insérées encore vivantes dans la mode, le commerce des fringues et de la musique et que, d’autre part, s’y ajoutent sans arrêt les inventions des uns et des autres.